Sa qualification

Conduire un bateau comme conduire une voiture oblige à prendre en compte les autres bateaux quand il y en a. Mais, aussi, les conditions météo (soleil, vent, pluie, …) et l'état de la voie : sa largeur, sa profondeur, les sinuosités, la présence d'ouvrages, …. Ce dernier point est le plus délicat même sur des eaux protégées telles qu'un canal. La vitesse du courant ou la présence ou non d'un chenal balisé et les équipements de bord peuvent compliquer ou faciliter  la navigation. D'où la nécessité d'une qualification qui sera fonction du type de bateau que le chef de bord devra conduire. Et ce n'est pas qu'une question de taille du bateau, la responsabilité du chef de bord d'un petit bateau à passagers est aussi importante - sinon plus - que celle d'un gros bateau de plaisance.

C'est la raison pour laquelle même pour conduire un bateau qui peut être conduit sans titre de conduite, une qualification minimum est nécessaire dès lors que le bateau transporte des passagers.  Un passager est, au minimum, la personne qui rétribue les services du chef de bord et de l'équipage, quand il y en a. Mais, même le simple invité d'un plaisancier peut être considéré comme un passager dont la sécurité en navigation  est de la responsabilité du chef de bord. La seule différence tient à ce que sur un bateau de plaisance, le conducteur n'a aucune obligation d'être formé à la sécurité des passagers. Cette formation est prouvée par une "Attestation spéciale passagers" qui est délivré par un des six services instructeurs du pays mais est dispensé par des centres de formation privés.